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lucrece attitude

16 décembre 2006

le luberon

c'est d'un pas guilleret, et pardonnez l'expression mais avec l'aisance d'un pet glissant sur une toile cirée que je me suis dirigé vers la gare de Lyon hier pour fuir un peu paris.
bonheur, le train etait à l'heure, la premiere est toujours aussi austere avec son lot de cadres sup et ce petit air professionel, d' aspect a peu pres aussi detendu que la ficelle d'un string qu'aurait revetu Maïté....
enfin point trop de critique puisqu' il faudra bien que je m'y mette moi aussi, a la sinistrose, si je veux me fondre dans la masse des travailleurs.
a ce sujet, j'ai encore rencontré un garçon gentil comme tout. parisien de naissance il m'a proposé de m'aider en me briefant sur comment travailler a paris, trouver du travail...tout ca quoi....tout ce qui n'est pas inné chez moi et qui semble l'etre pour beaucoup....bref il a mis son sens pratique a ma disposition.
gentil comme tout, il m'a meme fait un calin parce que j'avais froid..... calinou existe.
bon cela dit le pauvre cheri il n'est pas au courant que j'ai toujours froid.... d'ailleurs je me demande si ma desertion de la realité ne l'a pas un peu destabilisé, je n'ai pas de nouvelle...
que sera......sera.
suivez mon regard...http://youtube.com/watch?v=R1bkCka-9h4
voila, l'ambiance du luberon en ce moment est tout à fait à mon image, des vallées brumeuses figées par l'hiver, je tapotte enroulé dans une etole en attendant l'heure du diner et mon entrée de vamp... bonsoir, ravi de vous connaitre, je suis Emilien l'ami de P....petite blague...je hausse l'epaule gauche je tourne la tete du meme coté,je regarde en l'air je souris le plus niaisement possible, je dis oui...je joue mon role. trois citations, des regards en douce à la personalité la plus forte, l'ego, la seduction, fadaises.
a l'opposé, a une table, un homme qui me plait...intouchable...comme d'habitude...autant que moi.
je boirai un peu beaucoup, je finirai dans mon bain en ecoutant glenn gould, j'aurai un de ces moments de beatitude que l'alcool facilite, j'aurai chaud, la tete vide je serai bien, hors de moi meme, hors du temps.
pour l'ambiance j'ai l'impression de me retrouver dans un roman de simone de beauvoir, genre les belles images...
calinou ou es tu?
bon, tout ca n'est pas si grave, la neurasthenie de noel ca me connait, ca part comme ca vient, pour l'instant c'est la quoi, mais j'ai connu pire, ou je m'ignorais plus peut etre.
en attendant je vais gouter un peu les plaisir de la campagne en hiver....dommage je n'ai pas pris de wagner.

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16 novembre 2006

Le louvre...

bah oui avant d'en avoir fait le tour j'ai bon espoir que l'hiver soit passé!
donc hier soir soirée ennui: le Louvre, aujourd'hui grisaille: le Louvre. et demain? a ben non demain je vais chez les helvetes gagner un peu d'argent.
D'ailleurs au sujet du travail, je commence a decouvrir les joies de l'anpe.
on se dit toujours avec tous le travail qu'il y'a, ce n'est pas normal qu'il y'ait autant de chomeurs- parce qu'on se doute effectivement que les chiffres publiés sont faux-, et bien on ne comprend pas si on n'a pas eu affaire à l'anpe. Confiez votre cv a une gourdasse et vous n'etes pas pret de disparaitre sous les propositions d'emploi.
Je me demande bien a quel point l'image d'un inscrit arrive deformée à un employeur. Quand on sait a quoi vont servir nos diplomes, on se demande bien a quoi rime tout ce chipotage.
enfin dieu merci, je sais desormais que je pourrai passer mes jours chaumés mon devinez ou?
au Louvre!
Non et puis ce qu'il y'a de bien c'est que tous les chemins menent au louvre, alors chaque jour a son itineraire et chaque jour je depose des cv par ci ou par la.
Va bien y avoir une boutique qui voudra de moi un jour!
Oh et si je tentais IEM, voila un boulot de reve.....

serieusement, avec des journées comme ca je me dis que ce n'est pas demain la veille que je vais arreter de travailler au corps. Je crois que c'est reparti pour un autre noel sans amour.
ah mais non je suis bete, il me reste toujours le louvre. C'est ouvert le 24 decembre?

2 novembre 2006

Riviera

Je tiens le bon bout....ca m'a été confirmé, j'ai l'air moins angoissé a mon retour. Ces 5 jours au bord de l'eau m'ont fait le plus grand bien, pouffiasser décapoté dans l'esterel par 28 degres en arriere saison, ca aide à relativiser je vous le jure; Saint paul de Vence et la fondation Maeg sans tous les bus ca change la vie- j'ai pleuré à l'expo noire- Certaines choses semblent etre immuables: Les petits dejeuners de Senequier, comme ses patisseries, restent dramatiquement mauvais-ok j'avoue c'est moi qui ai jeté mon tiramisu au milieu de l'allée- La cannoise, elle fait sa belle mais ne semble attirer que les radicaux libres, plus elle en rajoute et plus les accessoires font l'effet de lanternes sur des demolissions- putaing cong...pas class- L'hotel de Paris, chaque année le contenu des assiettes retrecit, et chaque année on se repose la question vitale: mieux vaut apprendre le russe ou l'arabe? Passons, cinq jours à flaner dans l'arriere pays, doucement caressé par la douceur du soleil, j'ai fait le plein de douceurs- quatre kilos de confiture d'orange de vallauris, un litre d'habanita c'est too much m'a t on dit alors je passe les details- quel bonheur d'avoir pu se sentir isolé dans cette partie si belle de la france habituellement surpeuplée. Meme si j'etais constament sollicité mentalement j'ai pu faire abstraction, et mettre des choses a plat. Hiver en mode croisiere, je prends du temps pour vivre, je ne garde que mes preferés, bref je me centre sur moi et j'essaie de me recentrer ma sensibilité. Ca tombe a pic, mes colocataires on trouvé l'amour apparemment, c'est des heures de calme en plus pour moi et pour mediter. Passage chez mes parents pendant deux jours, mon père est sorti de l'hopital, j'ai l'impression qu'il a eu peur, il est fatigué, mais il a meilleure mine que la derniere fois que je l'ai aperçu finalement. Il va etre contraint de vendre sa boutique, au fond tant mieux, être artisan en France ca n'a plus vraiment de sens... mais je suis triste pour lui, ou peut etre pour moi, je l'ai toujours connu au travail... Je trouve ma mere hyper emouvante, je me demande pourquoi, elle veillit bien, elle est super honnete, je devrais avoir des reproches à lui faire à mon sujet, a la fois je comprends tout et a la fois elle reste un mystere. bref je prends conscience de mes parents, mieux vaut tard que jamais... Je crois que l'hiver ne s'annonce pas si mal. J'ai apprehendé mais en fait ca peut etre bien, l'hostilité du climat va me conforter dans mes introspections. Contrairement aux années passées je n'ai pas du tout cette pulsion chasseresse- genre au secours un garçon pour l'hiver à tout prix- ce qui m'evitera certainement de grandes desillusions et une nouvelle version de Racine...

27 octobre 2006

reminiscence.

Mon train part dans deux heures, et je suis presque aussi content de partir que la premiere fois ou je me suis rendu à l'etranger.
Quelque part je suis ravi car j'echappe temporairement au paysage parisien, pour avoir un peu de calme.
Du coup, je vais pouvoir faire un peu le point des travaux a faire sur moi meme, parce que je me suis rendu compte que mon entourage actuel n'est pas toujours de bon conseil...etre natuel d'accord, mais pour certains etre naturel c'est presque devenir une souillon, et je n'avais pas compris tout de suite que ce mot  etait ici un euphemisme, ok pas vraiment conscient, de négligeant.
Bon, ca c'est mon avis- pour etre franc j'ai carrement l'impression d'etre en formation pour vivre au Cox...-, j'etais dans l'exces de sophistication, maintenant je me debas au milieu des souillons.... je vais peut etre trouver un equilibre.
En fait, je crois que je viens de conclure qui'l n'y a pas de recette magique, et que chacun doit avoir sa propre façon d'etre soi, essayer la maniere d'un autre d'etre naturel, c'est aussi inconfortable que de piquer la serviette d'un inconnu pour s'essuyer.
Je me demandais pourquoi je suis continuellement agacé depuis que je suis à Paris, et bien la reponse est que mon entourage est aussi narcissique que moi, autrement dit que l'ego de mes voisins me tape sur le systeme. Finalement chacun ici tente de faire aprouver aux autres un comportement qu'il croit bon, autrement dit n'est pas du tout centré sur la confiance en soi comme je le croyais mais sur la reconnaissance.
Comme c'est precisement de ce mode de vie fondé sur la reconnaissance dont je veux me debarrasser, je vais d'abord apprendre à ne pas jouer ce jeu là si je veux rester en bons termes avec mes colocataires.
Ces quelques jours dans le sud vont me faire le plus grand bien.

24 octobre 2006

ca va mieux

Je me suis levé ce matin, et cela allait mieux.
Un instant j'ai cru que ce reveil detendu etait le resultat de l'agnus dei -la messe en si mineur de bach- a tue tete dans mon reveil, et en fait je me suis rendu compte que non non, j'etais bel et bien serein.
La chose a été confirmée par M ma voisine -dans le role de maman elle est parfaite- qui m'a dit "tiens t'as l'air d'aller mieux tes zigomatiques ont reintegrés leurs penates", tant mieux dans un sens, je me voyais mal debarquer sur la cote avec les muscles du visage dans les chaussettes....
Donc je vais mieux, comme je ne connais pas la cause de ce regain d'energie, je mettrai ca sur le compte d'une resilience naturelle, instinctive, tout est digéré. Je suis meme redevenu de bonne foi, ce qui n'est pas mal il faut l'avouer.
Pour feter la chose, je me suis dit que je pourrais meme rencontrer un de mes nouveaux contacts de chat à pd, la j'aurais mieux fait de m'abstenir; on peut dire que le garçon a mis mes sens en emoi........j'en ai pris plein les yeux-teint blaffard, un etat dentaire proche de la septicemie-, plein le nez- genre j'ai pris le thé avec un poney-, et les oreilles- quand il m'a dit que ca lui arrive de d'avoir des plans fesse, je me suis imaginé quelqu'un debarquer avec un karcher-, j'en frissonne encore...
Dieu que la realité est difficile quelquefois, mais bon, ca va mieux, ma forme est revenue, j'ai pedalé et ramé a la salle de sport comme si j'aimais ca, c'est formidable.
Au programme demain, largage de CV un peu partout, cigarettes à Barbes avec maman bis -je n'ai toujours pas arreté-, et heu, ben le reste j'improviserai.

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20 octobre 2006

la claque

Bon ben voila, je me disais que j'allais peut etre reussir à l'eviter la claque qu'apparemment tout le monde se prend en arrivant dans une ville si dense, ben non.
Je l'ai vraiment reçu hier apres avoir fait le tour des universités- compter en temps de metro la meme durée qu'un paris geneve- ou je me suis lamentablement cassé le nez sur des refus. bon mais tout peut etre une leçon et j'aurais au moins appris que la rombière à paris peut etre jeune. En effet, en province, la secretaire alcolo qui fume sa clope par la fenetre a demi ouverte pendnat que le café se fait, elle a pour l'adoucir le poid des années. Ben a paris c'est bien different, la radasse a vaguement la trentaine, elle explique d'un air qui rappelle vaguement la criée de Royan qu'il y'a trop de monde, que patati patata et alors quand reussissez à lui expliquer votre cas, elle vous regarde, genre mais quelle brele, "z'etes pas au courant qu'y a des dates limites pour les tranferts de dossiers?"  faire 17 stations de metro pour entendre ca....la.....je n'ai pas pu m'epecher d'etre vulgaire.
bref, donc voila, le coup de mou est arrivé....ca ne previent pas quand ca arrive, ca vient de loin. Pathetique, je n'avais jamais pleuré dans le metro, c'est fait.
J'en avais plus qu'assez de la fac, ben c'est reglé. Reste que j'ai l'embarras du choix, passer mes week end à tenir le haut du pavé, trouver un petit boulot merdique mais amusant, trouver une formation en alternance, ou heu, rentrer chez ma mere? ah, je peux aussi m'inscrire au cned, ou passer des concours si je suis vraiment  desesperé.
bref, il va falloir reajuster mon sens de la debrouille, ca s'impose. Ce qui me rassure quand meme, tout n'est pas mauvais, c'est qu'une fois cette claque digérée ca devrait s'arranger, ca sera peut etre l'occasion de devenir adulte.

9 octobre 2006

saudade

bon, avec l'habitude, rien d'étonnant à ce que dimanche rime avec saudade. Et bien je vis un dimanche d'une banalité, enfin avec ceci pres que j'ai du abuser un peu hier soir, vu ma migraine. Couché à 8heures, levé à 15, j'ai eu l'agreable surprise en ouvrant mes fenetres, de sentir le soleil me caresser et de voir la temperaure assez douce me reconforter. Là, dans le train, je vis un trajet d'une extreme ageusie, les voyages en premiere du dimanche, c'est la cata, au moins en semaine les gens s'acharnent sur leur boulot, ils se taisent... bon, comment expliquer cette humeur du dimanche en berne. Premiere raison, F, béh oui, meme s'il me fuit du coeur moi je le cherche des yeux, donc hier soir apres m'etre longuement entretenu avec un ami au telephone dans la backroom du bar à cul- pas de reflexions, j'y etais pour le radiateur- je me suis retrouvé à la boite à ped de Tours où j'ai retrouvé le bien aimé et sa bande d'amis les Bobos. Arrivé la bas, evidemment je rencontre une connaissance T qui me saute dessus, à qui j'explique que je n'ai pas du tout envie de lui, ce dernier voyant mon emoi en presence de F n'a eu qu'une idée dans cette soirée, ce fut bien evidemment de séduire F. Fort heureusement je ne suis pas dupe de ce genre de tentative de manipulation et au final j'ai pu passer la soirée à me marrer avec les Bobos, qui sont tres sympa. La soirée finissant nous nous sommes retrouvés chez S, à deux pas de chez moi, pour une after sympathique ou je me suis enfilé une bouteille de Coteaux des L, sympa comme vin. En regardant mon bien aimé qui se fout de moi non stop debiter des bourdes plus grosses que lui. J'en ai retenu une, la voici:" moi je ne me tape que des gens qui ont deja une histoire, ca relance leur couple".....ah deni quand tu nous tiens.....bref, enfin soirée merdique donc dimanche moyen, y'a pas de secret. L'autres raison, ben c'est la peur. Malgré l'ennui incommensurable qui me prend des que je pose un pied à Tours, je m'etais un peu habitué à la letargie de cette ville et de ses habitants. J'ai l'oocasion d'aller vivre à paris, de repartir du bon pied, et je ne compte pas la laisser passer, mais voila, je suis un peu triste. Je vais rejoindre la ville en france le plus en adequation avec ma personalité, mes activités et mes aspirations, et je suis un peu triste de quitter la ville ou je m'ennuie le plus au monde...quelle cruchasse. C'est etrange, je me rends compte maintenant que j'avais appris a vivre avec mes frustrations, et au moment ou ma vie peut rejoindre un desir important, je suis mal à l'aise. Ce qui me gene un peu, aussi, est qu'au moment de faire mes valises, je dois bien faire le point, qu'est ce que je quitte à Tours qui me manquera vraiment, il n'y a qu'une personne, H. Tout le reste, du vent, des angoisses personifiées ou des gens malheureux. Cinq année passées dans cette ville et je n'ai pas été capable de rencontrer de gens équilibrés. Heureusement je suis un peu mieux conscient de mon fonctionnement et je vais pouvoir ne pas refaire les memes erreurs à Paris qu'a mon arrivée a Tours. Tout d'abord, eviter au maximum le milieu. Je sais maintenent que je vis assez mal mon homosexualité- contre toute apparence- et bizarrement d'avoir trainé dans le milieu n'a rien arrangé puisque qu'il y' reside en permanence 90pour cent de gens malheureux, ou ayant abdiqué leur droit au bonheur car inconsciemment persuadés d'etre fautifs. Evidemment en province etre gay n'est pas toujours tres simple, mais je comprends mieux que ceux qui vont bien n'aient pas specialement le desir de frequenter les ghettos, quand on voit le spectacle, c'est pathetique. Dire que le ghetto de Paris est mieux, ca, je ne pourrai pas, car on y retrouve aussi une mega forte proportion de complexés venu expier dans la violence leur deviance. Bref, je vais profiter de ce petit changement pour entreprendre une restructuration partielle de mon mode de vie, et surtout pour recentrer ma sensibilité sur des gens et des objets qui sont coherents. Parce qu'à mon sens la coherence ce n'ets pas de vivre dans un microcosme d'hommes, idolatrant LVMH, et évacuant un mlahuer qui n'en est pas un dans le trop de rire, de larmes, ou de colere. La vie est courte le monde est petit, mais ne pas laisser vaguer son attention sur les extravagances d'egos desiquilibrés, c'ets canaliser son energie pour de belles choses et offrir au monde ce que l'on à de mieux, par consequent recevoir ce que le monde à de mieux...

1 octobre 2006

courant d'air

Et oui, encore un dimanche auquel j'ai survecu.
comment ai-je fait? je ne sais pas.
on peut dire que mon samedi soir fut un peu completement merdique. J'ai cherché dans un peu tous les bars le garçon pour qui mon émoi s'emeut à nouvreau afin de lui donner mon numero, mais niet.
alors ensuite avec T, nous sommes allé a la boite a ped, où, ambiance folle aidant, j'en fût vite rendu a faire des patés de sable sur la mini plage, essayant vaincre mon ennui inexcticable-je dis inextricable car quand on voit les regard des ped de cette boite on sait qu'il n'y a pas de solution humaine certains soirs de desarroi-
bref, apres une courte nuit le train m'a emmené vers les provinces de mes geniteurs, et j'ai retrouvé le domicile famillial...angoisse
C'est un peu facheux car d'habitude je suis un peu remonté en venant la, et hier, grosse angoisse.
Alors pour combattre cette guerre des emotions dans ma tete je me suis dit qu'un petit tour chez C, la saint patronne des nevrosées -en plus d'etre gargotier- ne me ferait pas de mal, ce qui fut vrai.
En effet, en plus d'avoir été invité-c'etait pas bon mais ca, hein!-par un modele de ce qu'un pd ne doit pas devenir, j'ai reçu un message du cherubin, le p'tit chou de vendredi soir, celui que j'ai cherché en vain, mais qui a eu mon numero car j'avais distribué des papiers pour lui a presque toute ame qui vive dans ce quartier.
voila, donc mon coeur se renflamme, encore un feu de paille?
ca, on le saura dans trois jours. le dernier m'ayant un poil echaudé, n'ouvrons pas de pari pour cette fois.
Mais enfin, avouez que c'est tentant de se dire qu'on va peut etre passer l'hiver a prendre son thé dans les bras d'un garçon qui ecoute Monserrat Caballe....oups je m'emballe, ca va encore mal se finir cette histoire.
sinon je suis reparti pour deux jours avec cet emploi à deux franc pour etudiant dans un lycée, juste assez eloigné de chez moi pour me faire louper 80 pour cent des mes cours, ce qui me rend tout à fait heureux vous pensez bien.
Bon, comme ca au moins personne ne dira qu'a vivre d'argent facile je perds le sens des realités...ben non maintenant je vis aussi d'argent difficile dans une administration ou personne n'a le sens des realités...ce qui m'empeche d'aller en cours et où je regresse mentalement. c'est bien
Travail, au passage, duquel tout le monde demissionne car la nouvelle cheftaine colle tout à fait à la personalité de miranda priestley...sauf que là evidemment nous ne sommes ni bien payés ni n'avons droit à des compensations en nature genre je sais pas moi, blaser brioni ou trench old england......
rien que ca mes enfants c'est plus que le salaire moyen d'un employé de ce pays.
Bon, j'arrete sinon on va encore me prendre pour une pouffiasse superficielle qui ne pense qu'a des choses sans interet- et oui c'est comme ca, on passe sa jeunesse a apprendre que les animaux se distinguent de l'homme par leur seul instinct de subsistance, et ensuite c'est passer pour une dinde que de dire qu'on aime le cashemire et les mets fin avant que de penser a payer son loyer et de bouffer des pates-
tssssss merde, ou j'ai mis mon memo moraliste qui me rappelle que la morale est un ensemble de trucs pour nous faire gober que si les choses sont limitées, ce n'est pas par la volonté de certains....
J'ai la peche aujoud'hui dites donc, je crois que je vais aller faire un tour.

23 septembre 2006

Lacrimosa.

Nous étions hier vendredi, et j’avais décidé de rester dans la ville de mes désillusions pour me frotter a l’indigène, me prouver à moi-même qu’il n’est pas d’endroit dans ce monde où l’on ne peut être heureux si on l’a décidé.
Il est peut être bon de préciser qu’un après midi sur le net avait réussi a faire revenir d’un coup tous mes fantômes et je ne ferai pas le détail de ce que mon humeur a nécessité de lexomil…
Nous voici donc hier soir en goguette avec H mon fidèle compagnon de galère assister tout d’abord à un concert de musique genre Jazz dans un bar a tapette de la rue Colbert, quelque chose d’un peut chic si l’on compare aux autres endroits de la ville.
Évidemment le jazz n’est pas ma musique préférée ,surtout lorsqu’un quart de ton sépare la chanteuse de son pianiste, mais la on va me dire que je suis mauvaise alors passons, nous nous sommes assez vite retrouvé en terrasse avec mon ami A, le prof d’hi s de l’art.
Heureux hasard de le rencontrer dans ce bar, non seulement pour le coté plaisant de son compagnon,
Pour la soirée mais surtout pour le coté réconfortant de son existence qui signifie pour nous que la vie est possible, même si  notre quotidien alterne dangereusement entre rire et larme, au moins jusqu’à quarante ans.
Bref, de cette terrasse ou l’on voit défiler la marchandise s’en aller vers le bar à Cul de la ville, je vois passer le dernier foyer de transfert de mes émotions, un adorable brun, tout ce qu’il y’a de commun si on le démembre mais qui si on le regarde dans son ensemble vous laisse…comment dire…vaporeux..
Bref, me voila reparti dans un delir romanticoviscontino fellinien,
Me disant le voila le beau brun de l’autre fois, je l’ai laissé passé et je le regrette, cette fois j’y vais et il ne repartira pas sans etre vidé de sa substance -élégant non?-
Incontinent je file donc au bar a coït retrouver mon centaure, flanqué de H qui le regarde de pres et me dit, le voila mon prince charmant de la semaine dernière, le type de paris que j’ai mis trois jours a oublier, un danger public pour toute personne un peu trop seule.
La dessus évidemment crise de rire d’abord quisque l’on se rend compte que l’on parle depuis plusieurs jours des charmes du même homme, qui a ce moment la était flanqué de deux autres minets.
Dieu que la vie est dure….et dans de tel moments je suis incapable de me rappeler les conseils de la fontaine, « ne soyons pas si difficiles, les plus accommodants ce sont les plus habiles, on se hasarde de perdre en voulant trop gagner, gardez vous de rien dédaigner »   on y pensera.
Bon au final je me retrouve désespéré échevelé, livide au milieu des tapettes, incapable pour un moment de me forcer à un sourire.
Ne pouvant me résoudre à rester dans un tel désarroi je file nonobstant dans la discothèque a pd, ou je m’ennui aussi ferme, mais ça c’est normal, il parait que des tas de gens s’ennuient en discothèque, j’ajouterai même pour prouver ma bonne foi, que la programmation musicale etant inchangée depuis que je la connais, et cette soirée etant dédiée à l’élection de miss camping- comprenez par là de la moins gourdasse des travelottes, ce qui n’estpas evident a trouver de nos jours..-, bref, vu l’ambiance, finalement que l’on ressente un ennui très intense cela semble normal.
La dessus arrive un type qui me plait bien, que je vois souvent dans les bars, a qui évidemment je n’ai jamais parlé, bah oui vous n’y pensez pas, dans mon extrême reserve il est impossible encore
d’approcher un garçon  sans un protocole établi et validé par, disons, une académie..
Bon enfin la soirée battait son plein quoi, je ne peux pas dire mieux, les mauvaises du bout du bar malgré leur grand age déversaient toujours leur fiel, les coiffeuses jeunes ou pas
arboraient fièrement leur string dépassant du jean- effet paupiette garanti passé quarante ans-, les puantes qui ne se sentent plus car ça est elles ont attend le but de toute personne équilibrée dans le vie:  s’installer à tours, la capitale, et entrer gratuitement dans le temple des temples, la boite à pd…toujours aussi puantes, la sauterelle du serveur qui se goise en regardant de son air le plus mauvais- genre la biche egarée dans les phares d’une voiture- un type en disant « de toute façon je m’en fou si je veux je peux le faire virer », chut ne lui dites pas que des tas de du barry d’opérette on essayé de le faire et se sont retrouvé sur la paille comme avant…
Je deviens mauvais la je crois..
Bon enfin naturellement, je ne me rappelle pas trop comment, au climax de la soirée, c’est-à-dire a un moment ou il y’avait trois grosses travelottes engoncées et mal disposées sur un podium attendant leur récompense - rien les patrons sont trop radins-, A se plaignant dans mon oreille gauche de ses déboires, moi regardant le garçon qui décidemment me plaisait, et pensant que décidemment dans cette ville quelque chose cloche , que j’aurais mieux fait d’accepter ce rendez vous au moyen orient ce week end qui aurait pu me permettre de faire le plein de cachemire chez hermes, ben la, comme ça je me suis mis a pleurer….., ben oui des fois quand je ne peux vraiment pas faire autrement je pleure en public.

Alors pauvresse que j’etais je suis parti au moment des slows - non cette boite ne vous épargne rien-, mes larmes séchées, a la sortie je tombe sur ce charmant jeune homme que je regardais et qui j’espere ne m’a pas vu pleurer, qui m’a gentiment invité à un after, qui s’est prolongé en un défilé de folles au halles a l’heure du marché- j’en ai profité pour faire mes courses-, je me suis couché à dix heures, beaucoup moins malheureux et aujourd’hui malgré mon réveil tardif dans l’apres midi, je me sens bien sans avoir rien pris pour.

Globalement je crois que ça veut dire que je commence a aller mieux, même si je vis toujours des crises un peu dures, je me réveille le lendemain en bon état en me demandant ce que je vais faire de ma vie, mais qu’au fond n’ayant pas de réponse ce n’est pas la peine de s’angoisser, j’aurais pu repartir dans une crise délirante parce que je n’ai pas récupéré le numéro du charmant garçon - F comme moi-, et non, je vis ça de façon assez calme, j’ai réussi a sourie de façon assez naturelle aux gens, tapé la causette avec une cloch’- au lieu d’etre super froid sur le coup et de pleurer en rentrant sur la misere de ce monde-; je rentre de la salle de sport ou j’ai tout raconté à H, la nuit arrive et je peux écouter Manon lescaut chanter « adieu notre petite table » en souriant, bref, je suis confiant. Ca s’arrange.

22 septembre 2006

voila l'automne

hormis les quelques pluies caracteristiques de cet été qui s'acheve, je peux dire que je me prepare a vivre un automne beaucoup plus sympathique que les precedents.
de retours dans cette jolie ville de Tours-j'ai dit jolie, c'est tout-, je me suis rendu compte à quel point il est quelquefois difficile de changer.
En effet, les cours a l'université vont reprendre, j'ai retrouvé lors de la reunion de prerentree-inutile reunion autant se l'avouer-tout cet univers completement irreel de gens qui ne s'aiment pas...avec les memes professeurs et les memes programmes que l'an dernier, et les meme programme depuis 10ans avec certains professeurs pour qui changer d'habitude serait pire qu'une privation de leur droit civique-changer de programme signifierait qu'ils sont payé a travailler pendant les vacances....heureusement les syndicats veillent-.
alors, inutile de preciser que les emplois du temps sont etablis en fonction des professeurs et non des etudiants, voila pourquoiil y'a des jours avec 9 heures de cours et d'autres deux-savez vous a quel point il est difficle de supporter ne serait-ce qu'une heure un professeur qui rabache depuis tant d'années les meme litanies a des eleves qu'il ne considere meme pas comme humains de peur de ressentir des choses-encore une chance pour les etudiant salariés comme moi, si je veux avoir cette licence je peux encore continuer 3 ans pour reussir a assister a tous les cours.
ce qui me rassure, quand meme, c'est que nous nous preparons aux elections presidentielles, et que dans les grandes envolees citoyennes auxquelles chacun se prepare avec le souci de respecter autrui, j'ai bon espoir de retrouver encore l'université barricadee par une armée de fils a papa boursiers, fumeurs de marijuanna-personne n'arrivera a me faire croire qu'il y'a plus d'interet au hash qu'a la coke- logé et blanchis par les parents, qui se foutent bien des autres, du moment qu'ils peuvent ne rien faire pendant un mois. et je purrait encore dire, je n'ai aps eu mon année, les greves.....
evidemment la democratie est quelque chose de formidable, le seul souci c'est la nature humaine, qui est tout a fait variable en fonction de la lattitude et la longitude-allez expliquer autrement que cela fonctionne mieux dans le nord-et que nous ne sommes pas sous la bonne.
Bon je reviens a mes moutons, quel plaisir de retrouver tous ces mous du slip de l'université qui se complaisent dans leur moyenneté entretenue, quel plaisir de recommencer a jouer les bon samaritains et ecouter leurs insolvables problemes, de leur apporter des solutions qu'ils n'appliqueront jamais, de retrouver tous ces camarades dont la bonne moitié fuit les quelques difficultés de la vie dans un pays civilisé et securisé par une fuite dans les etudes, partisant du moindre effort et dont le monde se limite a une terrain borné par monoprix, la fac et le bistrot apres les cours-mmhh les soirees du jeudi quel bonheur-
Je me demande encore pourquoi je n'ai jamais trouvé de petit ami de mon age... et surtout a l'université...

Vous l'avez compris je suis ravi de perdre encore un an a me tourner les pouces, alors, si vous lisez ce blog et que vous etes le dirigeant d'une maison de couture, ou d'une quelconque entreprise qui recrute et veut former qq'un de moins de 25 ans, heu cliquez....evidemment si vous etes un milliardaire qui sennuie dans son 1600 metres carré avenue de la grande armée et que vous cherchez un peu de reconfort, cliquez de meme je suis sur que nous avons beaucoup de choses a nous dire. De maniere plus generale, si vous avez un conseil, je suis preneur, ma restructuration me donne evidemment l'energie de chercher, mais pourquoi ne pas se laisser porter par un heureux hasard.

Passons, je poursuis tous les jours mes petits exercices de remise a niveau pour l'acceptation de la vacuité et des aleas des rencontres, plus explicitement, je me degage chaque jours un peu de mes complexes et je fais des rencontres. Les deux dernieres sont assez cocasses, rapidement j'en parle.

le premier c'etait au bar a fesses de Tours ou j'avais amené deux vieux-mais vieux vieux- amis pour une visite du patrimoine tourangeot, une fois mes amis partis et une fois moi meme decu par un type qui etait certainement tres interessant en plus d'etre physiquement plaisant, malheureusement trop tourmenté par ses hormones, je parle avec un type d'abord gentil mais qui a vite derivé vers une loghorree contre les folles et les pedes de mon ages qui sont la honte du pays avec leur look, leur maquillage et leur coté feminin...-je precise que je ne me maquille pas-evidemment je n'ai pu eviter la repartie agacante du genre les folles ca ne vient pas de sortir, la liberté d'expression ca existe, si tu es en accord avec toi meme que peux tu reprocher aux autres si eux trouvent un equilibre tels qu'ils sont.....qui l'a vite rendu tres contradicoire sur ses propos, ce que j'ai souligné en meme temps que le fait qu'il n'exprimait certainement pas le fond de sa pensée sans pour autant en avoir conscience, bref, enfin un con, un vrai, malheureusement bisexuel et papa-encore un gamin malheureux en devenir- mais je m'en suis sorti par un bref, "t'es qu'une pauvre merde" à mon encontre, ce a quoi j'ai gentilment repondu que depuis quelques années de me suis degagé de toute pauvreté et qu'apres tout si ca lui permettait de mieux dormir cette nuit, j'acceptais l'insulte- faut avoir prendre sur soi, voila la compassion......pfffff.

L'autre beaucoup plus sympa, JF, un complexé aussi mais qui est sur la bonne pente, tres bon contact, echange de numero, une bonne amitié a venir peut etre, j'aprecierais fort d'avoir un bon ami a Tours.

Voila, mes " vieux amis" venus me vister on remarqué, cela me rassure, que le contact avec les gens du centre n'est pas toujours, evident, et je commence vraiment par me poser la questioin de ce qui rend les humains si pietres dans cette partie de la france. Si je trouve, je vous le dis evidemment.
En attendant, je vais de ce pas prendre mon thé, il est l'heure.

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lucrece attitude
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